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Les limites de la pédagogie classique ont contraint les acteurs de l’éducation à se tourner vers une autre forme d’éducation. Cette dernière, appelée pédagogie inversée, a pour but de mettre l’apprenant au centre du savoir. Cependant, diverses interrogations sont relevées à son propos. Il s’agit entre autres de ses origines, des principes, ainsi que des avantages qu’elle revêt par rapport à la forme traditionnelle. Dans cet article, découvrez les réponses à ces différentes.
Historique de la classe inversée
Cette nouvelle approche d’étude est apparue, vers 1990 grâce aux travaux d’un professeur de physique, appelé Erik Masur de l’université de Harvard aux USA. Ainsi, avant chaque cours, cet enseignant demandait à ses étudiants de prendre connaissance des notes et références en rapport avec la leçon.
De ce fait, le cours lui-même était consacré à éclaircir les difficultés des étudiants, et à faire des exercices d’approfondissement.
Plus tard en 2007, cette nouvelle méthode a été baptisée « flipped classrooms » grâce à Jonathan Bergann et Aaron Sams tous deux professeurs de chimie. Ces deux, à travers leurs cours cherchaient à motiver et rendre autonomes leurs élèves. Pour cela, ils les invitaient à visualiser des capsules vidéo hors classe, ce qui rendait les cours plus interactifs.
Depuis lors, plusieurs acteurs sont entrés en jeux pour faire de la pédagogie inversée, celle que nous connaissons aujourd’hui.
Principes de la pédagogie inversée
La forme traditionnelle d’apprentissage se fait à travers des cours magistraux, pendant lesquels le professeur (détendeur du savoir) explique le sujet. Cette explication est ensuite accompagnée de devoirs de maison.
Toutefois, le modèle d’enseignement inversé quant à lui repose sur deux étapes primordiales. La première consiste en un apprentissage du cours à la maison par l’élève, via différents moyens. Il peut s’agir de lire le manuel de cours ou des polycopies, regarder des vidéos, utiliser des applications.
Aussi, l’apprenant dans le souci d’appréhender les cours, peut lire des documents suggérés par son maître ou par d’autres enseignants.
Une fois arrivé en classe, l’enseignant soumet les étudiants à des exercices à résoudre sur la base des connaissances acquises à la maison. Dans ce cadre, l’attention qui était traditionnellement portée sur l’éducateur est cette fois-ci orientée en direction de l’élève. Celui-ci pourra alors échanger de l’exercice avec ses paires, et ils pourront s’aider entre eux.
De son côté, l’enseignant aura comme tâche de suivre, et d’orienter ses apprenants dans l’exécution des devoirs de groupe. Il organisera des activités ou des projets en groupe pour toujours permettre à la classe de mettre en pratique les connaissances. C’est cet acteur qui permet aux apprenants de mieux cerner la quintessence du sujet et les différentes applications qui en émanent.
Les avantages de cette méthode inversée
La pédagogie inversée offre à la jeune génération un cadre et des outils d’apprentissage qui sont adaptés à leur réalité. En effet, c’est un modèle d’éducation plus à la mode et axé sur le digital. Il dispose d’un processus d’apprentissage qui permet à chaque élève de respecter son propre rythme d’assimilation des cours.
À titre d’illustration, un étudiant ne comprenant pas vite pourrait visionner à plusieurs reprises une vidéo pour s’imprégner d’un concept. De ce fait, le cours se déroulera sans aucun accrochage, et le moins de ralentissements possibles. De plus, l’éducateur pourra mieux assister et aider les élèves ayant le plus de difficultés.
Outre ces avantages, la classe inversée contribue de manière réelle à amorcer et développer les savoirs et les compétences des enfants. Avec elle, l’élève n’est plus replié sur lui-même du fait qu’il est amené à intervenir en classe. Que cela soit par profit personnel ou par pression sociale, l’écolier doit se préparer à la leçon.
Par ailleurs, l’aide et le travail fourni par les parents à la maison s’en trouvent diminué par cette méthode. Néanmoins, le parent peut suivre l’évolution du niveau de son enfant via le plan de travail ou internet.
